45 Minutes Chrono - Saison 1, épisode 1, by A.I. Zlato


45 minutes chrono - Saison 1, épisode 1

Une histoire... lunaire

 


Même s'il est un peu étrange de dire ça, grâce au confinement qui nous retient tous chez nous en ce moment, j'ai décidé de faire une petite razzia de livres gratuits via Amazon, que je remercie d'ailleurs chaleureusement 😃


Parmi tout le panel proposé, j'ai jeté mon dévolu sur "45 Minutes Chrono - Saison 1, épisode 1", premier tome d'une saga considérée comme une série aventure et space opéra de science-fiction française, écrite par A.I. Zlato et paru aux éditions I Really Love SciFi en 2018.


Première particularité, le livre est extrêmement court et si je m'excuse d'avance pour les propos qui vont suivre, j'ajouterais : heureusement 😬 Même si je le regrette, cette lecture a été assez décevante, malgré une intrigue de base plutôt efficace. 


"Enola est très fière de son affectation sur Titan, satellite de Saturne. Tout juste sortie de l'école, elle est admise à la prestigieuse Police Inter-Planétaire. Oui, elle est ravie, même si elle intègre la section "Phénomènes inexpliqués" que tout le monde appelle "la section E.T." en se moquant.

Dès son arrivée, elle participe, avec le reste de l'équipe, à une enquête des plus étranges. Les passagers de la navette en provenance de Ganymède se sont volatilisés sans explication.

Enola, Kevin, Julie, Nico et le chef Garnier se rendent sur place, au spatioport. L'ambiance est à l'émeute. Une manifestation soi-disant spontanée de gens armés jusqu'aux dents, des données de vol visiblement falsifiées...

Une partie de l'équipe se rend sur Ganymède à la recherche d'indices, pendant que le reste va à l'endroit précis où les données de vols sont devenues incohérentes.

Ce n'est pas une simple affaire de disparition. Tout est beaucoup plus complexe qu'il n'y paraît. La section P.I. est la seule à pouvoir résoudre l'énigme. Y parviendront-ils ?"


Sans risquer de me tromper, je crois pouvoir dire que l'intégralité de l'intrigue de cet épisode 1 se trouve dans ce résumé. À part une ou deux petites révélations qui émergent vers la fin, l'ensemble tient dans cette explication. 


J'ai vraiment trouvé ça dommage parce que, comme je l'indiquais un peu plus haut, je pense que l'intrigue avait du potentiel. Mais au-delà de cela, un vrai problème de forme s'est posé 🙇‍♀️


En premier lieu, j'évoquerai le mélange impressionnant des temps qui est apparu dans cette histoire. Le présent qui se glisse dans une narration au passé simple, des soucis de futur ou d'impératif, ont rendu le tout vraiment confus. 


Autre point important, les changements de moment de narration n'étaient pas espacés. Là aussi, la notion de paragraphe est très dure à appréhender, puisque des retours à la ligne sont faits assez souvent dans les dialogues 🤷‍♀️ À cela, s'ajoutent de gros soucis de ponctuation avec des virgules à chaque fin de dialogue - là où la phrase se terminait déjà par un point ou un point d'exclamation - ou de nombreux oublis de points à la fin des phrases. 


D'ailleurs, dans le processus d'écriture en lui-même, pas mal d'éléments ne suivent pas la même logique. Pourquoi envelopper une insulte d'un champ d'étoiles ("pu****") et en mettre d'autres en avant ("pétasse") ?


Ne souhaitant pas trop m'avancer ni émettre de jugement négatif, je me contenterai de dire que j'ai la sensation d'un texte n'ayant jamais bénéficié de la moindre relecture 🤔 Il manque des incises et des mots à de nombreux endroits, comme par exemple : "Enfin, Kevin et moi ! lançant un regard lourd de sous-entendus à Nico." ou "toutes les filles de du bâtiment". 


Si l'erreur n'a pas de gravité particulière, l'accumulation vient alourdir une lecture déjà malmenée par d'autres petits défauts. Je souhaitais d'ailleurs faire une petite parenthèse concernant les personnages. 


À mes yeux, ils sont des caricatures totales 😬, en particulier le chef Garnier, qui dirige l'équipe. Cet homme n'a ouvert la bouche que pour répéter éternellement les mêmes phrases, sans que cela ne soit d'ailleurs toujours justifié. J'ai éprouvé de la pitié pour le pauvre Nicolas qui ne pouvait tout simplement pas émettre le moindre son. 


Quant à l'héroïne, je ne lui ai trouvé aucune saveur particulière, dans la mesure où elle s'impose immédiatement comme bouc émissaire, désireuse de faire ses preuves, mais que personne ne veut entendre. Les textes, en particulier, m'ont donné un goût de déjà-vu. Enola n'a, selon moi, aucune personnalité marquée, qui lui serait propre et me permettrait de l'identifier comme telle 😕


J'en terminerai sur une logique narrative qui souffre quelques imperfections. Je pense, à ce titre, à un passage vers la fin où le chef émet une remarque aux autres personnages, alors qu'il n'était pas présent lorsque le fait qu'il décrit s'est produit. Quant aux doutes instillés par l'auteur dans la trame du récit, ils n'ont pas réussi à me convaincre. La vérité s'inscrit avec une évidence pleine sous les yeux du lecteur.


Il n'y a donc malheureusement aucun suspense pour la conclusion de cette chronique et je tiens vraiment à rappeler que cette analyse ne répond qu'à ma propre interprétation 🙂 Seulement, je n'ai vraiment pas accroché à l'ensemble du livre. Cela étant, les critiques formulées à l'égard de cette aventure semblent plus que positives sur Internet, alors peut-être que je n'ai tout simplement pas su me montrer réceptive 😃





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👮‍♀️🪐
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Le petit mot de la fin 🖋 


Même si je risque de ne pas faire dans l’originalité, je voudrais rappeler que je n’exprime ici qu’un avis personnel sur le roman "45 Minutes Chrono - Saison 1, épisode 1". Loin de moi l’idée d’en faire une référence en la matière ou d’estimer que cette opinion est universelle ☝


Je prendrais toujours soin de mesurer mes remarques, dans la mesure où elles seraient négatives, puisque mon but n’est aucunement de faire du tort aux ouvrages ou aux auteurs. J’ai conscience du travail que représente l’écriture d’un roman, du cœur et du temps investis dans son élaboration. Je suis avant tout une lectrice qui souhaite partager, avec tous ceux qui le voudront, son amour pour la littérature 💛


                                                                                                                                                    Lage

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