Immoral, by Chloe Wilkox
IMMORAL
Une romance pas si interdite
Immoral, roman de Chloe Wilkox paru le 7 août de cette année 2019, présente l'emménagement d'Izzie Pearson dans la petite ville de Felt, au Texas, chez Baxter Taylor, avec qui sa mère va prochainement se marier. Si s'adapter à la vie à la campagne après l'effervescence de New York ne semble pas si difficile, un grain de sable , et de taille, remet en cause la mécanique bien huilée de son quotidien : son demi-frère, Logan Taylor, est bien décidé à lui pourrir la vie. Mais bientôt, rien n'est plus si simple lorsqu'une attirance interdite commence à naître entre eux...
J'ai commencé ce livre sans même m'intéresser au résumé, donc sans même savoir dans quoi je m'embarquais. Mais au vu du titre et de l'histoire qui se profilait doucement, il ne m'a fallu que quelques pages pour comprendre que j'aurais affaire là à une énième histoire de demi-frère et demi-sœur placés sous le joug du jugement de la société. Cela dit, et je dois bien l'admettre, la plume de l'auteure a su me séduire en partie, dans la mesure où elle sait faire vivre son récit, et maintenir une tension qui donne quoi qu'il en soit envie de continuer sa lecture.
Difficile de ne pas tomber dans les standards quand on place une intrigue pareille dans les couloirs d'un lycée, mais Chloe Wilkox a tout de même su ne pas abuser des clichés et établir une ambiance assez sympa en créant la petite ville de Felt. L'intrigue ne se cantonne pas aux murs du lycée d'Izzie, à sa bande d'amis et d'ennemis, ni à sa famille. C'est un tout assez justement équilibré, qui fonctionne et qui évite la redondance du récit pendant la première moitié de l'histoire.
Toutefois, et c'est vraiment dommage, pas mal de détails m'ont gênée au cours de ma lecture, formant un tout pas vraiment à la hauteur de mes attentes dans ce domaine. Premier point et pas des moindres : la répétition. Pas tant dans la forme que dans le fond, à savoir répéter douze millions de fois les prénoms et noms de famille des deux protagonistes. J'ai bien conscience que c'est un élément clé de leur relation, à tous les stades de son évolution, mais j'ai vraiment eu à plusieurs reprises un goût de "beaucoup trop" assez dommage.
Ensuite, la répétition des mêmes points, comme leurs actions passées remises sur le grill à tout va et la décortication de leur attirance, qui se résume essentiellement au physique et au cliché du bad-boy torturé. Si je n'ai rien contre les bad-boys en soi, je n'aime pas tellement que cela soit autant souligné, jusqu'à désigner le personnage sous des étiquettes telles que "le bad-boy", "l'insolent" ou encore "le sauvage" pour n'en citer que quelques-uns, qui manquent souvent de naturel.
Logan est, de ce fait, trop réduit à cette image d'homme brisé qui se torture et tente de foutre sa vie en l'air, mais en dépit de pas mal d'artifices, j'ai apprécié la place qu'il occupait dans la communauté et le respect qu'il imposait autour de lui. Si ce n'est pas forcément la première chose qui se démarque de sa personnalité, on ne peut lui nier une certaine maturité sur plusieurs points fondamentaux. Cela dit, son histoire de fond ne m'a pas autant émue qu'elle aurait dû, mais ceci est entièrement personnel vu que je ne peux pas dire que cela ait été mal amené ou quoi que ce soit du genre. Il est juste dommage que son évolution le rende en finalité aussi drastiquement différent, jusqu'à atteindre le stade de petit poussin qui en fait trop dans la guimauve.
Isobel Katharina Pearson, qui semble devoir son nom à la série Vampire Diaries, chère à mon cœur - à moins que je ne m'abuse totalement et que la coïncidence soit énorme - n'a pas totalement remporté tous mes suffrages. Je n'ai pas spécialement apprécié cette image de fille à la fois très fragile et trop forte qu'on lui collait alors qu'elle avait toutes les cartes en main pour tenir le parfait équilibre. J'ai bien plus apprécié le personnage de Tanya, à cet égard, qui porte le poids du jugement comme une seconde peau sans se perdre pour autant entre qui elle est et qui elle paraît être.
Le plus fatiguant dans toute cette histoire aura été, à mes yeux tout du moins, la répétition incessante de leurs disputes, les trois quarts du temps basées sur un quiproquo évident. Si leur relation repose certes sur une bonne dose d'affrontement, il est vite arrivé un moment où tout semblait trop orchestré et m'a rapidement fait penser à la frustration totale que m'a imposée la saga After, avec ses personnages qui se cherchaient mutuellement des noises pour un oui ou pour un non.
Dans l'ensemble, j'ai tout de même apprécié cette lecture qui m'a changé les idées l'espace de quelques heures, ce qui est une victoire quand on sait que je ne porte pas nécessairement les romances à base de semi-parentalité dans mon cœur. On reste avec Immoral, comme dans beaucoup d'autres ouvrages du même type, sur une sorte de non-problème, puisque le sang qui coule dans leurs veines n'est définitivement pas le même et ne pose pour ainsi dire aucun obstacle à leur amour, question moralité - si ce n'est le regard erroné porté par les autres. Une chouette romance quand on a besoin d'air et de légèreté.
Ensuite, la répétition des mêmes points, comme leurs actions passées remises sur le grill à tout va et la décortication de leur attirance, qui se résume essentiellement au physique et au cliché du bad-boy torturé. Si je n'ai rien contre les bad-boys en soi, je n'aime pas tellement que cela soit autant souligné, jusqu'à désigner le personnage sous des étiquettes telles que "le bad-boy", "l'insolent" ou encore "le sauvage" pour n'en citer que quelques-uns, qui manquent souvent de naturel.
Logan est, de ce fait, trop réduit à cette image d'homme brisé qui se torture et tente de foutre sa vie en l'air, mais en dépit de pas mal d'artifices, j'ai apprécié la place qu'il occupait dans la communauté et le respect qu'il imposait autour de lui. Si ce n'est pas forcément la première chose qui se démarque de sa personnalité, on ne peut lui nier une certaine maturité sur plusieurs points fondamentaux. Cela dit, son histoire de fond ne m'a pas autant émue qu'elle aurait dû, mais ceci est entièrement personnel vu que je ne peux pas dire que cela ait été mal amené ou quoi que ce soit du genre. Il est juste dommage que son évolution le rende en finalité aussi drastiquement différent, jusqu'à atteindre le stade de petit poussin qui en fait trop dans la guimauve.
Isobel Katharina Pearson, qui semble devoir son nom à la série Vampire Diaries, chère à mon cœur - à moins que je ne m'abuse totalement et que la coïncidence soit énorme - n'a pas totalement remporté tous mes suffrages. Je n'ai pas spécialement apprécié cette image de fille à la fois très fragile et trop forte qu'on lui collait alors qu'elle avait toutes les cartes en main pour tenir le parfait équilibre. J'ai bien plus apprécié le personnage de Tanya, à cet égard, qui porte le poids du jugement comme une seconde peau sans se perdre pour autant entre qui elle est et qui elle paraît être.
Le plus fatiguant dans toute cette histoire aura été, à mes yeux tout du moins, la répétition incessante de leurs disputes, les trois quarts du temps basées sur un quiproquo évident. Si leur relation repose certes sur une bonne dose d'affrontement, il est vite arrivé un moment où tout semblait trop orchestré et m'a rapidement fait penser à la frustration totale que m'a imposée la saga After, avec ses personnages qui se cherchaient mutuellement des noises pour un oui ou pour un non.
Dans l'ensemble, j'ai tout de même apprécié cette lecture qui m'a changé les idées l'espace de quelques heures, ce qui est une victoire quand on sait que je ne porte pas nécessairement les romances à base de semi-parentalité dans mon cœur. On reste avec Immoral, comme dans beaucoup d'autres ouvrages du même type, sur une sorte de non-problème, puisque le sang qui coule dans leurs veines n'est définitivement pas le même et ne pose pour ainsi dire aucun obstacle à leur amour, question moralité - si ce n'est le regard erroné porté par les autres. Une chouette romance quand on a besoin d'air et de légèreté.
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🤫💏
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Le petit mot de la fin 🖋
Ce
retour sur le roman « Immoral » n’est que le
fruit d’une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d’une
foule de tant d’autres que je suis. Les remarques, positives comme
négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis
personnel sur la question et ne sauraient s’autoproclamer références en
la matière ☝
N’hésitez
donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre
propre avis et si je ne pouvais vous donner qu’un conseil, terminez-le
quoi qu’il en soit, afin d’avoir toutes les cartes en mains pour vous
prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉
N’oublions
jamais qu’un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures
représente en réalité des mois de travail acharné de la part de
l’auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le
risque d’exposer son bébé au reste du monde 💚
Roman-e
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